La Sophrologie et le Cancer
La sophrologie dans le suivi du cancer
Aujourd’hui je voulais vous parler du Cancer, nous sommes dans une période idéal pour
aborder le sujet avec Octobre Rose.
J’ai souhaité enrichir mes connaissances et me former au suivi de la maladie à travers
bien sûr la sophrologie.
J’ai suivi récemment une formation qui me tenait à cœur.
Car je suis sûr que la sophrologie peut permettre d’accompagner avec beaucoup de douceur
et de bienveillance les personnes atteintes par la maladie, mais aussi et j’insiste bien sûr le AUSSI
les accompagnants.
La sophrologie est d’ailleurs reconnue comme soin oncologique de support par le ministère de la Santé.
Avant de commencer, il me semble important de vous partager quelques chiffres :
Le cancer est la 1ère cause de mortalité en France, les chiffres sont effrayants en 2019
157 000 personnes sont décédées du cancer
382 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués.
Et derrière ces chiffres se cachent les différents accompagnants.
Nous savons que le cancer est dû au dysfonctionnement de certaines
cellules de l’organisme, elles se multiplient de façon anarchique et se prolifèrent.
Le cancer essaie toujours de ressembler au tissu dont il est issu, il va essayer de mimer sa forme,
sa fonction, peut-être pour mieux tromper l’ennemi, et ainsi échapper à l’apoptose : induction
de la mort de certaines cellules anormales par les mitochondries.
Et quand elles parviennent à échapper aux contrôles, elles peuvent proliférer sans fin.
On dit que le cancer n’a plus de limite physique, il n’est donc pas encapsulé dans son origine et
de par ses ramifications, va pouvoir se propager comme de la mauvaise herbe.
La pratique de la sophrologie pendant cette période si particulière de la vie va permettre
d’améliorer la qualité de vie, pour traverser les différentes étapes avec plus de sérénité.
Du diagnostic bien souvent vécu comme un tsunami émotionnel, au lancement des différents protocoles,
en passant peut-être par la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, les différents examens … et toutes
les modifications que cela apporte tant corporellement , psychologiquement et physiologiquement.
La pratique sera axée sur la gestion du stress, de l’anxiété, on sait que ces derniers ont tendance
à amplifier les effets de la maladie et on un rôle perturbateur sur beaucoup de nos fonctions, comme le sommeil,
la récupération, la digestion …
Nous allons aussi chercher en sophrologie à prendre conscience de l’importance des soins
En les accompagnants vers leur cible tout en protégeant les cellules saines, le cancer se nourrit
grâce au développement de nombreux vaisseaux, il est donc vital de priver le cancer de cette
source d’alimentation en diminuant le diamètre des vaisseaux qui le nourrissent tout en privilégiant
l’irrigation des cellules saines.
Prendre du recul ne plus s’identifier à la maladie qui peut détruire et rendre victime, mais devenir
Acteur, en modifiant la perception des soins, on n’a plus cette sensation de subir le traitement,
mais au contraire de ne faire qu’un avec lui, en développent toutes ses forces dans un objectif de guérison.
Par des prises de consciences de soi et de ses capacités, on va retrouver la notion de VIE en soi.
Le corps n’est pas que souffrance et maladie, il a aussi des parties saines.
Avec un nouveau regard, un autre angle de vue, on va aller à la recherche du corps plaisir, du corps apaisé.
C’est aussi accepter les différentes transformations du corps, retrouver une harmonie entre le corps et l’esprit.
La sophrologie est aussi faite pour les accompagnants, que ce soit les familles, les amies ..
Mais aussi le personnel soignant, toutes ces personnes sont bien souvent laissées à l’abandon.
Il ne sont pas considérés, se mette entre parenthèses le temps de la maladie, en s’oubliant complètement.
Il n’est pas rare de constater les effets néfastes sur ces personnes qui pendant une partie de leur vie accompagnent
la personne dans sa souffrance, son mal-être, étant là à soutenir, a aider…
Mais quelle est leur place ? quel soutien ont-ils eux aussi ?
La sophrologie à toute sa place pour les accompagnants, ces séances vont leur permettre de lâcher prise, de se décharger de ce poids. On va se recentrer sur soi, se ressourcer, pour se dissocier de la maladie.
Il est important si on ne veut pas se retrouver quelques mois ou années après avec soi-même des difficultés de santé.
Je souhaite vous transmettre les différents outils qu’ils m’ont été enseignés pour vous aider.
Vous accompagnez main dans la main sur votre chemin de la maladie.
Je reste à votre écoute si vous voulez en discuter.
Solenne Kemache
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