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Maman épuisée

L’épuisement maternel est tout simplement un tabou dans notre société d’aujourd’hui.

Il n’est pas envisageable qu’une femme, une maman, soit fatiguée juste parce qu’elle est mère, cela n’est pas concevable, et compréhensible.

Je vois déjà les petites réflexions du style :

“De quoi tu te plains, tu as un (ou des) enfant(s) magnifique(s) en pleine santé !”

Ou encore.

“Mais comment elles faisaient auparavant ? “

“ C’est ton rôle de les éduquer.”

Et les autres phrases que l’on adore en tant que maman aussi:

« Quoi ? Le repas n’est pas prêt ? Les enfants ne sont pas couchés ? Les devoirs ne sont pas finis ?

Et la petite phrase de trop « ma chemise est prête pour demain ? »

Voilà ce à quoi nous sommes confrontées quotidiennement nous les mamans.

Et de là va naître cette fichue culpabilité qui nous fait croire que l’on est trop nul, car la voisine, elle a un enfant de plus que nous, et elle s’en sort très bien, elle est toujours tirée à quatre épingles le matin devant l’école, elle ne s’énerve jamais, ses enfants n’ont jamais une tâche…

Mais sincèrement, la comparaison n’est-elle pas un des éléments déclencheurs de tout cela ?

Dans la société dans laquelle nous évoluons, il faut être compétente au travail, et toujours plus, il faut être une bonne mère, une bonne épouse aimante et toujours fraîche et disponible….

Mais nous ne sommes pas des machines de guerre, nous sommes des êtres humains comme tout le monde et avons besoin d’être entendues et soutenues.

Ce n’est pas une preuve de faiblesse que de demander de l’aide autour de soi.

De trouver peut-être des méthodes qui puissent nous aider à sortir la tête de l’eau.

Sans nous en rendre compte ce petit état de fatigue que l’on se dit qu’il n’est que passager, peut engendrer une lente descente, et un renfermement sur soi.

L’impression de ne pas être entendue comprise ….

OUI, on peut se le dire ici : “ La vie de maman n’est pas toujours toute belle tout rose.”

OUI, on en a marre de ses couchers qui durent des heures, de ses énièmes pipis à dix heures du soir, de ses énièmes bagarres entre frère et sœur, dû, “j’ai perdu mon doudou, ma tétine.”

Il est un des rôles les plus difficiles, nous voulons le meilleur pour nos enfants, leur donner toutes les cartes en main pour réussir dans la vie, et surtout être une mère parfaite.

Mais que signifie être une mère parfaite ?

Surtout de nos jours, avec les réseaux sociaux qui débordent de ces mamans à l’apparence si parfaite.

Avec Des intérieurs irréprochables ou pas une seule brindille ne dépasse, elles se montrent avec des tailles de mannequins seulement quelques jours post accouchement…Et j’en passe.

Tout cela créer un stress supplémentaire à toutes ces mamans qui se sentent déjà dépassées et au bord de l'implosion.

Il faut arrêter de croire que la maman parfaite existe.

On n'a pas les réponses à toutes les questions, on ne peut pas toujours rester zen quand ils testent nos limites, on ne peut pas être toujours disponible 24 sur 24.

Tout cela n’est pas possible.

Et j’ai envie de vous dire heureusement. Il faut aussi confronter nos enfants à la vie réelle, oui quelquefois il y a des priorités, oui quelquefois, on a besoin de plus temps pour accomplir une tâche, oui aujourd’hui, je n’ai pas pu faire la lessive donc “NON ta fichue chemise pour demain n’est pas prête et si tu la veux absolument, la lessive se trouve là !!”

Il faut apprendre à dire “NON” pour se faire du bien, et se protéger, car sans s’en rendre compte, on peut vite perdre pied, perdre confiance en nos capacités de mère.

Nous avons toutes en nous les ressources nécessaires pour accomplir au mieux ce rôle, mais quelquefois, on a besoin de se recentrer sur soi de se reconnecter avec ses ressources perdues pour simplement repartir du bon pied.

Et la sophrologie peut vous accompagner en douceur dans cette démarche, toujours avec bienveillance.

Comprendre que l’on n'est pas seule, que l’on peut aller chercher un soutien extérieur est important.

Si vous vous reconnaissez dans ces quelques lignes, n’hésitez pas à me contacter.

Je me ferais un plaisir de discuter avec vous, et de vous faire comprendre que vous n’êtes pas seule.

Au plaisir


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